CLAUDE COMBE
« UN PIGNONISTE »
Ne cherchez pas la définition du mot pignoniste dans le dictionnaire, vous ne la trouverez pas. C’était le nom que l’on donnait aux peintres en lettres qui sillonnaient les routes, à peindre les publicités sur les pignons des maisons. Et bien s’il y a une personne à qui ce terme correspond, c’est bien Claude Combe.
Passionné de dessin, Claude Combe en 1951 entre comme apprenti chez Alter à Avignon. Il devient ouvrier mais il part en Algérie ou il est mobilisé 2 ans. Dès son retour il réintègre les établissements Alter. L’homme à du caractère et sur un désaccord avec son patron, il décide de se mettre à son compte en 1961. Il s’aménage un petit atelier dans les combles de la maison familiale et arpente les rues d’Avignon un chevalet sous les bras à la recherche de client. Quelques années plus tard il partage un atelier avec Albert Sendre quartier Malpeigné.
Par la suite il signe un contrat avec la société Luxor et Lux Routes, ce qui l’amène à parcourir la France à peindre du « Cognac Martell »et de la « Kronenbourg » ici et là. Il gagne alors ses galons de pignoniste. A la fin des années soixante, le mur peint touche à sa fin. Ayant acheté un terrain à Vedène, il y fait construire son atelier, il se spécialisera dans la réalisation de panneaux publicitaire et de véhicules. Aujourd’hui il n’est pas rare de croiser Claude Combe dans des manifestations de rue ou il expose ses tableaux comme à Caromb à l’occasion de la fête de la figue.